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PARIS - VIENNE 1902  

 

 

2002 marque le centenaire de cette célèbre course Paris - Vienne qui fut si habilement gagnée par Marcel Renault, et que beaucoup de gens considèrent comme la plus grande victoire Renault de tous les temps.

 

La petite 16 hp Renault était comme David parmi les Goliaths, au milieu des grosses 70 hp Panhard, des 60 hp Moris, des 40 hp Mercedes etc. Mais ils prouvèrent que la décision de Louis de prouver la légèreté et maniabilité plutôt que la force brute était la bonne.

 

Un autre point satisfaisant de cette victoire fut le baptême du nouveau moteur 4 cylindres Renault, ce qui signifiait la rupture avec De Dion qui avait antérieurement supplié Renault pour des moteurs de 1 ou 2 cylindres. Sur la course en elle même :

 

Louis et Marcel Renault étaient entrés dans la catégorie des voitures légères et on les attendait dans la première étape de Champigny à Belfort qui était rapide et relativement lisse. La grosse 13.7 litre Panhard, dans la plus grande course de l’année, était en tête. Malgré cela, les 2 Renault allaient bon train à Belfort, Louis était 9eme du classement général et Marcel 18eme sur 137 candidats.

 

La seconde étape de Belfort à Bregenz, fut une section neutre non-course, car les suisses n’aiment pas les courses automobiles.

 

Puis la véritable épreuve, lorsque les voitures durent faire face aux routes en terriblement mauvais état d’Autriche et au col d’Arlberg - qui est à une altitude de 580 pieds au dessus du niveau de la mer. C’était dans ces conditions que les Renault allaient montrer leurs capacités, d’être plus prestes, d’avoir un meilleur maniement, de mieux braquer et d’être moins affectées par les incessants caniveaux, des trous, des routes et des pistes.

 

A Salzbourg, Marcel réalisa qu’à cause de certaines difficultés, il n’avait plus le support de son frère Louis et il décida que tout dépendait de lui et partit comme un homme inspiré. A ce moment, 4 Panhards, 1 Darracq et 1 Mercedes étaient encore devant la Renault.

 

Ces grosses voitures, avec leur puissant moteur, avaient pris un sérieux pilonnage sur ces routes épouvantables, mais Marcel continuait impitoyablement rattrapant et dépassant ses concurrents, et finalement il rattrapa la Panhard de Maurice Farman, traversa le nuage de poussière et le dépassa. Le prochain à rattraper était la Mercedes de Sborowski, puis la Panhard d’Henri Farman, et ce fut la petite Renault de Marcel qui prit la tête de la course,

 

Comme l’histoire la raconte, lorsque Renault arriva au Prater à Vienne, personne ne l’attendait car ils avaient prévu que la première voiture arriverait ver 15 h et Marcel arriva 2 heures plus tôt.

 

Tout d’abord il fut considéré comme un resquilleur mais finalement, la vérité apparut et l’orchestre dut tirer de son déjeuner à la hâte pour jouer la Marseillaise.

 

Ce qui impressionna le plus les autrichiens dans cette victoire, était que Renault avait dépassé de 7 heures le train Arlberg Express, qui était à ce moment là considéré comme le plus rapide en Europe.

 

Avec toutes les louanges pour Marcel, il ne faut pas perdre de vue l’effort considérable fourni par Louis Renault qui une fois dépassa son frère. Malheureusement, au centre de vérification d’Innsbruck, la Mercedes du Baron de Caters passa trop près de la Renault, attrapant une roue, tordant l’axe et cassant une suspension. Louis Renault et son mécanicien Szisz, volontaires, travaillèrent et exploitèrent pour réparer les dégâts.

Après 4 heures de travail, ils repartirent à nouveau alors que la nuit tombait. Louis, impatient d’avancer, ne voulu pas s’arrêter pour allumer ses phares, et il ne vit pas les barrières fermées d’un passage à niveau, qu’ils traversèrent et en sortirent avec une axe tordu, le radiateur abîmé et le pire de tout fut une roue brisée.

 

Louis et Szisz reprirent l’axe et la roue et les portèrent au village voisin où ils durent réveiller le forgeron, afin que celui-ci aide Szisz à redresser l’axe, pendant que Louis Renault taille des rayons dans les pieds d’une chaise en utilisant un canif, et refit la roue.

 

Il décidèrent de ne pas essayer la réparation du radiateur, et ils repartirent avec Louis au volant et Szisz allongé sur le capot, versant des litres d’eau dans le radiateur brûlant.

 

Pourtant, aussi bien que Louis conduisait, il remonta à la 28eme place due classement à la fin, ces deux incidents lui avaient pris trop de temps pour esperer faire mieux, bien qu’au cours de la dernière étape, il obtint le second meilleur temps,

 

Cette victoire de Marcel Renault s’acheva avec ce qui était alors une moyenne effrayante celle de 63 km/h arrêts inclus et cela apporta la preuve de rapport puissance/poids que beaucoup de personne avaient déclaré à Louis comme étant trop risqué. De toutes manières, ils n’ont pas parlé du récit du mécanicien génial de Louis Renault, qui croyait que « la puissance n’est pas tout, le réel progrès demande de construire une voiture légère, néanmoins fort. »

 

On doit aussi mentionner que Ferenc Szisz, magnifiquement supportant Louis Renault en 1902 comme mécanicien, était donné sa voiture personnelle par son chef, avec laquelle Szisz gagnait le premier Grand Prix de l’histoire à Le Mans 1906.

   

Gordon Bennett

 

 

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copyright © 2002 michael gepperth